vendredi 26 juin 2009

- Des bouchons contre des tricycles.


En février, le service d'activité de jour (SAJ) des Papillons Blancs de Savigny a lancé une activité de collecte et de tri des bouchons alimentaires. Conformément aux objectifs de départ, l'association des Bouchons a été en mesure d'offrir trois tricycles pour adultes aux pensionnaires du SAJ qui avaient organisé une petite cérémonie pour fêter l'événement. L'arrivée des tricycles au SAJ de Savigny ouvre de nouvelles perspectives d'animations autour de la pratique du cyclisme. Des idées qui étaient dans l'air, comme un voyage en Hollande, pourraient devenir prochainement de réels projets. Pensionnaires et animateurs restent donc très motivés. ils comptent sur tous ceux qui souhaitent soutenir leur action. Il suffit de déposer les bouchons alimentaires chez les commerçants signalés par une affichette ou directement au SAJ, 8 rue de Chorey à Savigny.

Pour tous renseignements, téléphoner au 03.80.26.12.22.


sources : Journal "Le Bien Public" édition Beaune . J.C Murit. vendredi 26 juin 2009

jeudi 25 juin 2009

- La vie en « Couleurs » - Personimages

Exposition Personimages jusqu’au samedi 27 juin, de 13 h 30 à 19 heures.
Chapelle Saint-Etienne, place Ziem, 21200 Beaune


Mardi soir, à la chapelle Saint-Etienne autour de leur président Philippe Kopp, les artistes et
les membres de l’association Personimages Bourgogne avaient convié leurs amis au vernissage de leur exposition « Couleurs ».
Comme chaque année, l’atelier « arts plastiques » de Personimages, créée en 1997 par Jean-Jacques David, expose les œuvres de ses adhérents. « A l’occasion de cette exposition, nous avons réuni les quatre ateliers de Personimages. Celui d’arts plastiques, lecture et écriture, musique et l’atelier culinaire qui a préparé le cocktail », a souligné Philippe Kopp qui s’est vu remettre un chèque des mains de Sylvestre Lucotte, le président du Kiwanis de Beaune. L’atelier de musique a agrémenté la soirée par un petit concert.
Pour mémoire, Personimages Bourgogne, qui compte une quarantaine de personnes et une dizaine d’intervenants (bénévoles et professionnels), propose aux personnes handicapées des activités qui leur permettent non seulement de pratiquer un loisir épanouissant mais aussi de fréquenter, dans la cité, les lieux qui sont réservés à ces pratiques : cette cohabitation est tout à fait positive puisqu’elle permet non seulement une reconnaissance mais aussi et surtout une véritable intégration, les participants à ces ateliers étant considérés avant tout comme des élèves.
Sources : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, Gilles Mathieu, jeudi 25 juin 2009

mercredi 24 juin 2009

- Des travailleurs handicapés détachés en entreprise.

Motivation et assiduité
L'équipe (manque Daniel sur la photo) avec son moniteur, Fred Figuera (à droite). Photo G. M.

Des travailleurs handicapés des Papillons blancs forment une équipe destinée à des prestations de services. Ils sont actuellement détachés en entreprise.

Ils sont sept. Comme les mercenaires. Frédéric, David, Daniel, Anne-Violaine, Marilyne, Henri et Fabrice font partie de l'équipe de prestations de services de l'ESAT Beaune (établissement et service d'aide par le travail).
Ils travaillent pour une entreprise depuis le mois de septembre dernier. « Dans leur projet professionnel, le désir de travailler en milieu ordinaire a été mis en exergue », explique Fred Figuera, le moniteur de l'équipe. « Pour eux, c'est une nouvelle et belle expérience à laquelle ils adhèrent. Le rythme de travail n'étant pas le même. Ils mangent sur place et travaillent dans des conditions normales. Deux interlocuteurs font le relais avec le responsable de l'équipe », poursuit-il, non sans souligner la motivation, l'assiduité, ainsi que la qualité de travail de ces travailleurs handicapés.

Un équilibre

« Dans une telle mission, il y a un relationnel exceptionnel avec la société. Il faut être réactif et à l'écoute. Cela passe par un respect mutuel », martèle le moniteur. « C'est une bouffée d'oxygène pour ces jeunes car le travail leur offre un équilibre qui permet de sortir d'une structure protégée.
Pour certains, c'est aussi un espoir d'intégrer une entreprise sans pour autant parler de handicap », glisse Fred Figuera, avant de conclure : « Le fait d'être en entreprise transforme ces femmes et ces hommes. Ils offrent une belle image de gens épanouis de par leur attitude, leur comportement et leur tenue. »

Médico-social

L'ESAT, anciennement CAT, est un organisme médico-social chargé de la mise au travail, accompagnée d'un soutien médical et social, des personnes handicapées dans l'impossibilité de travailler sur le marché du travail. Une orientation doit être décidée et notifiée par la Commission des droits et de l'autonomie.
L'ESAT de Beaune, ouvert en 1976 est dirigé par Philippe Priego. Cet établissement accueille 94 personnes reconnues travailleurs handicapés qui travaillent dans les différentes structures placées sous l'égide des Papillons blancs.
« Depuis les lois de 1975 concernant les travailleurs handicapés, celles-ci ont évolué, notamment en 2005. En appui sur des missions médico-sociales, il y a eu entre autres, l'intégration professionnelle au sein de l'ESAT et la mise en place de soutien favorisant l'intégration. Mais encore, l'intégration des personnes dans les entreprises extérieures avec une logique d'accompagnement personnalisé. Les travailleurs handicapés n'ont pas de statut de salarié en ESAT », rappelle Philippe Priego, non sans ajouter : « Depuis 2007, les travailleurs, handicapés signent un contrat de soutien d'aide par le travail qui permet d'avoir un projet révisable tous les ans. »

sources : Journal "Le Bien Public" édition Beaune, Gilles Mathieu 24 juin 2009.

mercredi 17 juin 2009

- Ils ont tutoyé les nuages.


La base ULM de Beaune-Challanges a vécu un moment particulier avec l’initiative d’un groupe
d’élèves de l’IRTESS, qui forme les futurs éducateurs spécialisés. Ces jeunes, Kamel, Mathilde,
Raphaël, Aurélie, et Jeanine, ont mis sur pied un projet « I believe I can fly » (« Je crois que
je peux voler ») à destination de personnes handicapées moteur. Arnaud, Hadrien, Aloïs étaient
au caméscope.
C’est ainsi que Guillaume, Delphine, Romaric et Romuald, de la MAS d’Agencourt, se sont
retrouvés, comme tout un chacun, sanglés sur le siège des ULM, un trois axes et un pendulaire,
avec l’appréhension qui précède tout vol. André Laffite, le « patron » pilotait le pendulaire et
Rémy le trois axes, la joie de faire plaisir à ceux que l’on dit, quelquefois, différents, se
lisait sur leur visage. Les élèves de l’IRTESS, accompagné de leur « coach » Charles Ranchon,
avaient mis sur pied une vente de stylos qui a connu un grand succès permettant une
participation à ce projet.



source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune, 17 juin 2009

mardi 16 juin 2009

- Le financement est absent.

Rencontre avec Philippe Chaussade, président et Jacques Berthet, directeur général de l'association.

Quels sont les changements concernant le secteur enfant ?
Un service autisme a été créé en novembre avec trois places au sein de l'institut médico-éducatif (IME). C'est un véritable enjeu. L'objectif aurait été d'avoir des places supplémentaires chaque année, mais il n'y a pas la ligne budgétaire. Aucun des acteurs interpellés sur le sujet ne nous a répondu. Dans le pays beaunois, 14 enfants autistes sont en attente de place. Une convention sera prochainement signée avec l'association "Respire" pour la défense de ces enfants et leur entourage.
Nous souhaitons déménager les locaux actuels, de l'IME et de l'institut médico-professionnel,
pour qu'ils soient à proximité des écoles, de la ville pour une meilleure intégration. C'est un projet à trois ou cinq ans.
Nous souhaitons également développer les soins à domicile pour les enfants. Près de 15 personnes seraient concernées.

Qu'en est-il du secteur adulte ?
Nous sommes aujourd'hui confrontés à la problématique du vieillissement des personnes en situation de handicap. Les hébergements doivent être adaptés, la capacité d'accueil arrive à saturation.
Nous avons donc pour projet la réhabilitation du secteur résidentiel à Savigny-les-Beaune. Il
faut mener une réflexion pour des solutions collectives notamment avec d'autres associations.
Les Conseil Général sera sollicité.
Un autre chantier est la réhabilitation de la cuisine et des façades de l'établissement et service d'aide par le travail (ESAT).
Du côté de l'entreprise adaptée, une société par action simplifiée a été créée. Les 50 travailleurs dans les vignes sont à présent reconnus par le milieu professionnel. Ils sont appréciés par la soixantaine d'entreprises avec laquelle ils travaillent.

Le point commun de tous ces projets ?
La défense et le respect des droits de la personne en situation de handicap.

Aurore De Lagane
source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune, 16 juin 2009