samedi 27 septembre 2008

- Une longue histoire marquée par l'intelligence du Cœur.


Tenant une place particulière dans la ville, les Papillons Blancs ont célébré leur cinquantième anniversaire dans l'émotion.



Le président Philippe Chaussade


Beaucoup d'émotion contenue jeudi soir, à l'occasion du cinquantième anniversaire des Papillons Blancs. Cette émotion était exprimée plus particulièrement par Gabriel Liogier d'Ardhuy lorsqu'il rappelait qu'il ne fallait pas oublier les principaux acteurs, pour qui ont été développés tous ces efforts. Il parlait explicitement des enfants, dont la plupart sont aujourd'huy des adultes, et dont beaucoup étaient dans la salle du Bastion.

Emotion encore, quand le Dr. Larfouilloux a évoqué son expérience de jeune pédiatre qui a beaucoup appris, au contact des enfants handicapés : "j'ai eu la chance de travailler au sein de l'IME pendant 30 ans. Je dis bien la chance, car ça été une source de découverte humaine progressive, grâce à ces enfants qui ont l'intelligence du cœur". Une expérience qui lui a permis de garder, dit-il "le sens de l'important".

En signe de reconnaissance, la municipalité donnera bientôt le nom du président fondateur des Papillons Blancs, Maurice Gausset à une rue.

Le droit à la différence.

"Le handicap ne doit plus être considéré comme une situation d'exception à laquelle il est répondu par des solutions d'exception. Le handicap doit être considéré comme une réalité ordinaire de vie", a expliqué Jean-Pierre Rebourgeon pour exposer la politique du conseil général : "Au budget 2008, ce sont 253 millions d'euros que nous consacrons à nos actions de solidarité, dont 52 millions réservés au champ du handicap. Ce sont 2500 personnes qui bénéficient ainsi d'une aide sur l'ensemble du département".

Très attendu, Patrick Gohet, délégué interministériel aux personnes handicapés a ensuite exposé les grandes lignes de la politique du gouvernement pour les handicapés (notre édition du vendredi).

Au final, cet anniversaire a été dignement célébré, tout en laissant entrevoir tout le chemin qui reste encore à parcourir.


Frank BASSOLEIL

Source : Le Bien Public - samedi 27 septembre 2008

Crédit Photo : Association Papillons BLancs